[2v]


Dialogue pre-
MIER.

Les Personnages.

Mercure. Byrphanes. Curtalius. L’hostesseLhostesse.


MERCUREMERCVRE.


IL est bien vray qu’ilquil m’ama commandecōmāde
que jeie luy feisse relier ce livreliure tout
a neuf : mais jeie ne scay s’ilsil le de-
mande en aix de boys, ou en aix
de papier. Il ne m’ama pointpoīt dict, s’ilsil leveultle veult en ve-
au, ou couvertcouuert develouxde veloux. JeIe doubte aussi s’ilsil en-
tend
en-
tēd
que jeie le face dorer, & changerchāger la faconfacō des
fers & des cloux, pour le faire a la mode qui
court. J’ayIay grand peur qu’ilquil ne soit pas bien a
son gre. Il me haste si fort, & me donnedōne tant de
choses a faire a ungvng coup, que j’oublieioublie l’unelune pour
l’autrelautre. DavantageDauantage Venus m’ama dict jeie ne scay
quoy que jeie disse aux JouvencellesIouuencelles de Cypre
touchant leur beau tainct. JunoIuno m’ama donne
charge en passant que jeie luy apporte quelque
dorure, quelque jaseraniaseran, ou quelque ceincture
a la nouvellenouuelle facon, s’ilsil en y a point ca bas. JeIe a iij
[3]
scay bienbiē que Pallas me demandera si ses Poe-
tes auront rien faict de nouveaunouueau. Puis il me
fault aller mener a CharonCharō xxvij. ames de co-
quins, qui sont mors de langueur ce jourd’huyiourdhuy
par les rues, & treze qui se sont entretuez aux
cabaretz, & dixhuict au bordeau, huict petitz
enfans que les Vestales ont suffocquez, & cinq
Druydes qui se sontsōt laissez mourir de manie &
male rage. Quant auray jeie faict toutes ces com-
missions
cō-
missiōs
? Ou est ce que l’on relie le myeulx? a A-
thenes, en Germanie, a Venise, ou a RommeRōme? Il
me semblesēble que c’estcest a Athenes. Il vault mieulx que
jeie y descendedescēde. jeie passeray la par la rue des orfevresorfeures
& par la rue des merciers, ou jeie verray s’ilsil y a rienriē
pour ma dame JunoIuno. Et puis de la m’en iray aux
libraires pour chercher q̄lquequelque chose de nou-
veau
nou-
ueau
a Pallas. Or me convientcōuiēt il garder sur tout
que l’onlon ne sache de quelle maison jeie suis : Car
ou les Atheniens ne surfont la chose aux aul-
tres que deux foys autant qu’ellequelle vault, ilz me
la vouldroyent vendrevēdre quatre foys au double.


BYRPHANES.

Que regardes tu la mon com-
pagnon
cō-
pagnon
?

CVRTAL.CURTALIUS.

Que jeie regarde? Jeie voy
maintenant ce que j’ayiay tant de fois trouvetrouue en
escript, & que jeie ne pouvoispouuois croire.

BYRPH.BYRPHANES.


Et que Dyable est ce?

CVRTA.CURTALIUS.

C’estCest Mer-
cure le messagier des Dieux, que j’ayiay veu de-
[3v]
scendre du ciel en terre.

BYRPHANES.

O,
quelle resverieresuerie. ilil le te semble, povrepoure homme
tu as cela songe en veillantveillāt. Sus sus allons boi-
re, & ne pensepēse plus a telle vaine illusionillusiō

CUR-
TALIUS
CVR-
TALIVS
.

Par le corbieu, il n’y anya rien plus
vray, ce n’estnest pas mocquerie: il s’estsest la pose, &
croy qu’ilquil passera tantottātost par icy, attendonsattendōs ungvng
petit. Tien, le voys tu la?

BYRPHANES.

Il ne s’ensen fault gueres que jeie ne croye ce que
tu me diz, veu aussi que jeie voy la chose a l’oeilloeil.
Pardieu voyla ungvng hommehōme acoustre de la sorte
que les Poetes nous descpriventdescripuent Mercure. JeIe
ne scay que faire de croyre que ce le soit.


CURTALIUSCVRTALIVS.

Tay toy: voyons ungvng pe-
tit qui deviendradeuiēdra, il vientviēt droit a nous.

MERCU-
RE
MERCV-
RE
.

Dieu gard les compaignons. vendvend on bon
vin ceans? Corbieu j’ayiay grand soif.

CURTA-
LIUS
CVRTA-
LIVS
.

Monsieur, jeie pense qu’ilquil n’ennen y a point
de meilleur dedans Athenes. Et puis monsieurmōsieur
quelles nouvellesnouuelles?

MERCVRMERCURE.

Par mon ame
jeie n’ennen scay nulles, jeie viens icy pour en appren-
dre
apprē-
dre
. Hostesse, faictes venir du vin, s’ilsil voꝰvous plait.


CURTALIUSCVRTALIVS.

JeIe t’asseuretasseure que c’estcest Mercu-
re sans aultre, jeie le cognoys a son maintien: &
voyla quelque cas qu’ilquil apporte des cieulx. Si
nous vallons rien, nous scaurons que c’estcest, &
luy desroberons, si tu m’enmen veulx croire.

BYR-
[4]
PHANES.

Ce seroit a nous unevne grandegrāde vertu,
& gloire, de desrober non seulementseulemēt ungvng larronlarrō,
mais l’auteurlauteur de tous larrecins, tel qu’ilquil est.


CURTALIUSCVRTALIVS.

Il laissera son pacquet sur ce
lict, & s’ensen ira tantost veoir par toute la mai-
son de ceans s’ilsil trouveratrouuera rien mal mis apointa point
pour le happer, & mettre en sa pouche. ce pen-
dant
pē-
dant
nous verronsverrōs que c’estcest qu’ilquil porte la.

BYR-
PHANES
BYR-
PHANES
.

C’estCest tres bienbiē dict a toy.

MERCU-
RE
MERCV-
RE
.

Le vin est il venu? Ca compagnons pas-
sons dela en ceste chambre, & allonsallōs taster du
vin.

CURTALIUSCVRTALIVS.

Nous ne faisons que
partir de boire, touteffoys monsieurmōsieur nous som-
mes contens de vous tenir compagnie, & de
boire encor avec voꝰvous.

MERCUREMERCVRE.

Or mes-
sieurs tandis que le vin viendra, jeie m’enmen voys
ungvng petit a l’esbatlesbat, faictes reinsser des verres ce
pendant, & apporter quelque chose a mangermāger.


CURTALIUSCVRTALIVS.

Le voys tu la le galland? JeIe
cognois ses facons de faire : jeie veulx qu’onquon me
pende s’ilsil retourne qu’ilquil n’aytnayt fouille par tous
les coings de ceansceās, & qu’ilquil n’aytnayt faict sa main,
comment que ce soit, & t’asseuretasseure bien qu’ilquil ne
retournera pas si tost. Pource voyons ce pen-
dant que c’estcest qu’ilquil a icy, & le desrobons aussi si
nous pouvonspouuons.

BYRPHANES.

DespeschonsDespeschōs
nous donc, qu’ilquil ne nous surpennesurpēne sur le faict.


[4v]
CURTALIUSCVRTALIVS.

Voy cy ungvng livreliure.

BYR-
PHANES.

Quel livreliure est ce?

CURTALIUSCVRTAL.

Quae in hoc libro continenturcōtinentur:
Chronica rerumrerū memorabiliummemorabiliū quas Jupi-
ter
Iupi-
ter
gessit antequam esset ipse.
Fatorum praescriptumpraescriptū: sive, eorum quae
futura sunt, certae dispositiones.
Catalogus HeroumHeroū immortaliumimmortaliū, qui cum
JoveIoue vitamvitā victuri sunt sempiternam
.


Vertubieu, voicy ungvng beau livreliure mon com-
pagnon, jeie croy qu’ilquil ne s’ensen vend point de tel
dedansdedās Athenes. Scays tu que nous feronsferōs? Nousnous
en avonsauons ungvng dela, qui est bienbiē de ce volume,
& aussi grand, va le querir, & le mettonsmettōs en son
sac, en lieu de cestuy cy, & le refermons com-
me il estoit, il ne s’ensen doubtera jaia.

BYRPHA-
NES.

Par le corbieu noꝰnous sommes riches, nous
trouveronstrouuerons tel libraire qui nous baillera dix
mil escuz de la copie. C’estCest le livreliure de JupiterIupiter
lequel Mercure vient faire relier (comme jeie
pense) Car il tombe tout en pieces de vieil-
lesse. tientien voyla celui que tu diz, lequel ne vault
de gueres mieulx, & te prometz que a les veoir
il n’y anya pas grand difference de l’unglung a l’aultrelaultre.


CURTALIUSCVRTALIVS.

Voyla qui va bien, le pacq̄tpacquet
est tout ainsi qu’ilquil estoit, il n’yny scauroit rien co B j
[5]
gnoistre.

MERCVMERCURE.

Sus beuvonsbeuuōs compagnonscōpagnōs. JeIe
viensviēs de visiter le logis de ceansceās, lequelleq̄l me semblesēble
bien beau.

BYRPHBYRPHANES.

Le logis est beau, mon-
sieur
mō-
sieur
, pour cela qu’ilquil contientcōtient.

MERCMERCURE.

Et puis
que dit on de nouveaunouueau?

CVRTALCURTALIUS.

Nous
n’ennen scavons rien Monsieur, si nous n’ennen ap-
prenons de vous.

MERCMERCURE.

Or bien, jeie boy a
vous Messieurs.

BYRPHBYRPHANES.

Monsieur, vous
soyes le tresbientres bien venuveuu. nous vous allonsallōs plei-
ger.

MERCMERCURE.

Quel vin est cecy?

CVRTALCURTALIUS.


Vin de Beaulne.

MERCMERCURE.

Vin de Beaulne?
Corbieu, JupiterIupiter ne boit pointpoīt de nectar meil-
leur.

BYRPHBYRPHANES.

Le vin est bon: mais il ne fault
pas acomparageracōparager le vin de ce mondemōde au nectar
de JupiterIupiter.

MERCVMERCURE.

JeIe renybieu, JupiterIupiter
n’estnest point servyseruy de meilleur Nectar.

CVR-
TAL
CUR-
TALIUS
.

AdvisezAduisez bien que c’estcest que vous dictes,
car vous blasphemez grandement: & diz que
vous n’estesnestes pas homme de biendebien, si vous vou-
lez soustenir cela, voire par le sambieu.

MER
CV
MER
CURE
.

Mon amy, ne vous colerez pas tant. J’ayIay
taste des deux : & vous dys que cestuy cy
vault mieulx.

CVRTALCURTALIUS.

Monsieur, JeIe ne me
colere point, ny jeie n’aynay point beu de Nectar,
comme vous dictes qu’avezquauez faict: mais nous
croions ce qu’enquen est escript, & ce que l’onlon en
dict. Vous ne devezdeuez point faire comparaisoncōparaison de
[5v]
quelque vin qui croisse en ce mondemōde icy, au ne-
ctar de JupiterIupiter : vous ne seriez pas soustenu
en ceste cause.

MERCMERCURE.

JeIe ne scay commentcōmēt vous
le croyez: mais il est ainsi commecōme jeie le voꝰvous dys.


CVRTACURTALIUS.

JeIe puisse mourir de male mort,
MonsieurMōsieur, (& me pardonnezpardōnez, s’ilsil vous plait) si
vous voulez maintenir cette opinionopiniō, si jeie ne
vous fais mettre en lieu ou voꝰvous ne verresverrez voz
piedz de troys moys, tanttāt pour cela, que pour
quelque chose que vous ne cudyez pas que jeie
sache. (Escoute mon compagnoncompagnō, il a desrobe
jeie scay bien quoy la hault en la chambrechābre, par le
Corbieu, il n’y anya rien si vray) JeIe ne scay qui
vous estes: mais ce n’estnest pas bienbiē faict a voꝰvous de
tenir ces propos la: vous vous en pourriez bien
repentirrepētir, & d’autresdautres cas que vous avezauez faictz il
n’y anya pas longtempslōgtēps: & sortez de ceansceās hardymenthardymēt:
car, par la morbieu, si jeie sors premier que voꝰvous,
ce sera a voz despens. JeIe vous ameneray des
gens qu’ilquil vauldroit mieulx que voꝰvous eussiez a
faire a tous les diables d’enferdenfer, que au moin-
dre d’eulxdeulx.

BYRPHANES.

Monsieur, il dict
vray: vous ne devezdeuez point ainsi vilainement
blasphemer. Et ne vous fiez en mon com-
pagnon que bien apoint. Par le Corbieu,
il ne vous dectdict chose qu’ilquil ne face, si vous luy
eschauffez gueres le poil.

MERCMERCURE.

C’estCest pitie b ij
[6]
d’avoirdauoir affaire aux hommeshōmes, que le grand dia-
ble ayt part a l’heurelheure que mon pere JupiterIupiter me
donnadōna jamaisiamais l’officeloffice pour traficquer & conver-
ser
cōuer-
ser
entre les humains. Hostesse, tenez, payez
vous, prenez la ce qu’ilquil vous fault. Et bienbiē, estes
vous contentecōtente?

L’HOSTESSELHOSTESSE.

Ouy monsieurmōsieur.


MERCUREMERCVRE.

Madame, que jeie vous dye ungvng
mot a l’oreilleloreille si vous plait. ScavezScauez vous point
commentcōment s’appellentsappellent ces deux compagnonscompagnōs qui
ont beu dela avecauec moy?

L’HOSTESSELHOSTESSE.


L’ungLung s’appellesappelle Byrphanes, & l’aultrelaultre Curta-
lius.

MERCUREMERCVRE.

C’estCest assez. A Dieu ma
dame. mais pour le plaisir que m’avezmauez faict,
tant de m’avoirmauoir donnedōne de si bon vin, que de me
dire les noms de ces meschans, jeie vous pro-
mectz & asseure, que vostre vie sera allongee
de cinquante ans en bonne sante, & joyeuseioyeuse
liberte, oultre l’institutionlinstitution & ordonnance de
mes cousines les Destinees.

L’HOSTESSELHOSTESSE.


Vous me promettez merveillesmerueilles, monsieur,
pour ungvng rien: mais jeie ne le puis croire: pour-
ce que jeie suis bien asseuree, que cela ne pour-
roit jamaisiamais adveniraduenir. JeIe croy que vous le voul-
driez bien, aussi feroy jeie de ma part: car jeie se-
roye bien heureuse de vivreviure si longuementlonguemēt en
tel estat, que vous me dictes : Mais si ne s’ensen
fera il rien pourtant.

MERCUREMERCVRE.

Dictes
[6v]
vous? ha, vous en riez, & vous en mocquez?
Non, vous ne vivrezviurez pas tant voirement, & si
serez tout le temps de vostre vie en servitu-
de
seruitu-
de
, & malade toutes les lunes jusquesiusques au sang.
Or voy jeie bienbiē que la maulvaistiemauluaistie des femmes
surmontera celle des hommes. Hardiment il
ne s’ensen fera rien, puis que vous ne l’avezlauez pas
voulu croire. Vousvous n’aureznaurez jamaisiamais hoste (quel-
que plaisir que luy ayez faict) qui vous paye
de si riches promesses. Voyla de dangereux
maraudz. Tudieu, jeie n’euzneuz jamaisiamais plus belle
paour: Car jeie croy qu’ilzquilz m’ontmont bien veu pren-
dre
prē-
dre
ce petit ymage d’argentdargent, qui estoit sur le
buffet en hault, que j’ayiay desrobe pour en faire
ungvng present a mon cousin Ganymedes, lequel
me baille tousjourstousiours ce qui reste en la coupe de
JupiterIupiter, apres qu’ilquil a pris son nectar. C’estoitCestoit
dequoy ilz parloyentparloyēt ensemble. S’ilzSilz m’eussentmeussent
unevne foys pris, j’estoyeiestoye infame, moy & tout
mon lignage celeste. Mais si jamaisiamais ilz tum-
bent en mes mains, jeie les recommanderay a
Charon, qu’ilquil les face ungvng petit chommer sur
le rivageriuage, & qu’ilquil ne les passe de trois mil ans.
Et si vous jouerayioueray encore ungvng bon tour, mes-
sieurs Byrphanes, & Curtalius: car devantdeuāt que
jeie rende le livreliure d’immortalitedīmortalite a JupiterIupiter mon pe-
re, lequel jeie vois faire relier, j’en effaceray voz B iij
[7]
beaux noms, si jeie les y trouvetrouue escriptz, & ce-
luy de vostre belle hostesse, qui est si desdai-
gneuse, qu’ellequelle ne veult croire ny accepter que
l’onlon luy face du bien.

CVRTALCURTALIUS.

Par mon a-
me, nous luy en avonsauons bien baille. C’estoitCestoit
ainsi qu’ilquil falloit besongner. BYRPHANES, Byrphanes.
Affin d’enden vuyder la place, c’estcest Mercure luy
mesme, sans faillir.

BYRPHANES.

C’estCest
luy sans autre voyrement. Voyla le plus heu
reux larcin qui fut jamaisiamais faict: car nous a-
vons
a-
uons
desrobe le prince & patron des robeurs:
qui est ungvng acte digne de memoire immor-
tele : & si avonsauons recouvertrecouuert ungvng livreliure dont il
n’estnest point de semblable au mondemōde.

CURTA-
LIUS
CVRTA-
LIVS
.

La pippee est bonnebōne, veu que au lieu du
sien nous luy en avonsauons mis ungvng qui parle bienbiē
d’autresdautres matieres. JeIe ne crains que unevne cho-
se, c’estcest, que si JupiterIupiter le voit, & qu’ilquil trouvetrouue son
livreliure perdu, il n’ennen fouldroye & abysme tout
ce povrepoure mondemōde icy, qui n’ennen peult mais, pour
la punition de nostre forfaict. il n’yny auroit
gueres a faire: car il est assez tempestatiftēpestatif quand
il se y met. Mais jeie te diray que nous ferons.
Pource que jeie pensepēse que tout ainsi que rienriē n’estnest
contenucōtenu en ce livreliure, qui ne se face : ainsi rien
ne se faict, qui n’yny soit contenu. Nous regarde
rons ce pendant si cestuy nostre larcin yesty est
[7v]
point predict & pronostique, & s’ilsil dict point
que nous le rendrons quelque foys, a celle fin
que nous soyons plus asseurez du faict.

BYR
PHA
BYR-
PHANES
.

S’ilSil y est, nous le trouveronstrouuerons en cest en-
droict, car voicy le tiltre, Fata & eventuseuētus anni.


CVRTAL.CURTALIUS.

St, St. Cache ce livreliure: car j’oyioy
Ardelio qui vient : lequel le vouldroit veoir.
Nous le verrons plus amplement unevne autre
foys tout a loysir.

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Centre d'Études Supérieures de la Renaissance
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Première publication : 29/01/2019